• Article paru le vendredi 15 juillet 2005 dans Le Populaire du Centre – édition de la Haute-Vienne

     

    « Dramatique épilogue pour Laurence

    Rien n'aura pu détourner Laurence – c'était son prénom – de la décision qu'elle semblait avoir déjà prise lors de son appel vendredi à notre rédaction.

    Elle a mis fin à ses jours le week-end dernier chez ses parents qu'elle avait rejoints dans le Midi. Entraînant avec elle dans la mort l'enfant qu'elle portait et qui aurait dû naître en août.

    Il y a trois mois, Franck, le mari de Laurence se suicide. L'explication, Laurence l'aura quelques semaines plus tard, en découvrant une lettre. Franck y raconte comment, de temps en temps, il venait faire une virée à Limoges entre copains. Une virée qui se terminait parfois avec des prostituées. Sans protection apparemment, puisqu'il est séropositif et que ses copains le seraient aussi. Incapable de faire face à cette réalité il a donc choisi de mettre fin à ses jours. Laurence, elle, essaie de comprendre. Difficilement.

    Pendant plusieurs semaines, elle va parler presque chaque jour avec une prostituée de la région, la seule qui ait accepté de dialoguer et d'écouter, parfois très longtemps. Mais le drame va se nouer lorsque Laurence fait un test HIV sur les conseils de son médecin.

    Vendredi ; elle apprend qu'elle est, elle aussi, séropositive et prend la décision de tout arrêter. Auparavant, elle contacte notre journal, persuadée que son témoignage, s'il est rapporté, pourra peut-être éviter d'autres drames. Elle accepte aussi d'appeler l'association Aides. Mais elle répète sa détermination d'en finir. Tard dans la nuit, elle parlera encore à la jeune femme qui a bien voulu l'écouter lorsque tout s'écroulait autour d'elle. La seule personne que la mère de Laurence préviendra après la terrible découverte. Le seul numéro de téléphone qu'elle a trouvé dans les affaires de Laurence. »

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  • « Le chat serait-il plus délétère que le shit pour les facultés intellectuelles ? Selon une étude menée par un psychiatre anglais et financée par la société Hewlett Packard, l'utilisation intensive du courrier électronique, du SMS et des messageries instantanées fait en moyenne baisser le quotient intellectuel de dix points, alors que la consommation de cannabis le diminue de cinq points. Un phénomène qui toucherait deux fois plus les hommes que les femmes. »

     

    Lu dans « 20 Minutes » de Mardi 26 avril 2005.

     

    Alors, que faire pour sauver nos neurones attaqués par les octets ? Nous passer des moyens modernes de communication ? En revenir aux pigeons voyageurs ?

    D'après cet article, c'est pire pour nous, les hommes !!!

    Et si BloggLand était nocif !

     

    Cf. aussi le post de Heaven (http://www.blogg.org/blog-1255-date-2005-04-27-billet-143199.html) de ce jour et surtout les comm. notamment de Eva et Cleo !

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  • Hier soir, chez mon dentiste, allongé sur le fauteuil me reposant, me laissant envahir doucement par des pensées apaisantes dont les conséquences auraient pu être (ont peut-être été) aperçues par des yeux avertis en me rappelant la beauté et la féminité de sa secrétaire, je me suis posé une question existentielle pour le travail et l'efficacité même d'un dentiste.

     

    Un dentiste peut-il être déconcentré/troublé par le décolleté et/ou la jupe/robe courte de sa patiente ?</strong /> (Je pose aussi la question de la déconcentration et du trouble pour une dentiste avec un patient ainsi que pour un dentiste avec un patient de même sexe.)

     

    Si oui, que peut-il bien se passer alors dans une tête (ou ailleurs) de dentiste ? Qu'est-il alors déjà arrivé ?

    Dentistes de France, de Navarre et d'ailleurs, j'attends vos réponses, vos histoires petites et grandes sur le sujet, vos pensées et envies lors de ces moments-là...

    Tiens, voilà aussi une idée de fiction que je vous offre, à vous qui avez les doigts sur le clavier aussi prolifiques que le bras de la semeuse...


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  • Dans mes lectures de la presse, mes yeux n'aimeraient pas être attirés par un article qui pourrait ressembler à ceci :

     

    « AGGRESSEE A CAUSE DU NET.

    « Je l'ai tout de suite reconnue », a-t-il déclaré aux policiers l'ayant arrêté. Heureusement, elle était saine et sauve après la course qu'elle fit pour échapper à cet inconnu et rejoindre la patrouille. A la première audition, il s'avéra qu'il était plus dérangé du cerveau que dangereux physiquement. Il leur précisa que sa tenue, son aspect général, son âge correspondaient au descriptif qu'elle avait dispersé sur Internet, çà et là, jour après jour. Dans le blog qu'elle avait ouvert après que le Père Noël lui eût offert un micro-ordinateur. Ses textes extériorisaient ses rêves et les histoires nées de son imagination, trahissaient sa vie, sa réalité et ses affres, précisant parfois son identité. Mais, ce sont les commentaires laissés en réaction des textes écrits par les autres blogueurs, phrases réactives, moins réfléchies, plus immédiates, plus affectives, plus instinctives, qui avaient permis à son agresseur de réunir, au fil des jours, une somme d'informations toujours plus intimes, toujours plus précises lui ayant facilité son identification ... »

     

    Nos neurones de blogueurs sont suffisamment créatifs pour imaginer. Imaginer plus de détails pouvant amener à une éventuelle rencontre de ce type. D'autant que, à l'origine, j'avais envisagé de faire pire : « gore in the night », « serial killer » !!! Je n'ai pas voulu nous effrayer (moi aussi, je suis concerné même si mon exemple est écrit au féminin) !

    Alors, sur nos blogs, devons-nous être neutres, vagues au risque d'être impersonnels, transparents, inexistants ? Ou alors, continuer comme actuellement en restant nous-même, en préservant ce qui nous reste de naïveté, d'innocence au risque de nous dévoiler ?

     

    Personnellement, je continue mon blog dans la même lignée en semant, çà et là, jour après jour, quelques détails perso. Sinon, expliquez-moi à quoi sert un blog ?

     

    Et puis, me direz-vous, pourquoi écrire un tel post ? Parce que depuis mon arrivée ici haut, ,j'ai observé que nous laissons + ou -, selon chacun, des info. sur nous-même. Que nous prenons le risque de nous faire identifier. Et je jeune papa que je suis a, en lui, cette nécessité de protéger celles et ceux qui s'exposent (ou semblent s'exposer) à un danger même irréel. D'autant que certaines et certains d'entre vous pourraient être mes enfants. OK, je vous aurais conçus à l'adolescence, à peu près à l'âge où PPDA et Antoine De Caune ont conçu leur fille (tiens, je dévoile un peu plus mon âge).

     

    Et, n'oublions pas que, statistiquement, le risque est faible, très faible, très très faible. Heureusement.

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  • Je connais ton prénom puisque j'en suis l'initiateur.

    Dés que j'ai su ton existence, je t'aimais déjà.

    Dés que j'ai vu ta silhouette, je t'aimais déjà.

    J'ai vu tes cheveux dès avant que tu vienne dans ce monde.

    Dés que je t'ai vu, je savais que je te protègerai.

    Et, si parfois, je te limite et te peine, tous les jours, je te console, te bichonne, te bisouille, te caline, t'embrasse, te nourri, te pourri, t'attentionne.

    Tu me le rends bien, par tes calins, par tes sourires, par tes discours, par tes jeux et par tes joies. Et bien plus encore. Par ta présence et par ta vie.

    Pour toujours, tu es là. Pour toujours, tu es avec moi. Pour toujours, je suis avec toi. Pour toujours, nous sommes ensemble.

    Tu es mon fils, tu as 19 mois et je t'aime.


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