• « Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé. » (Alphonse de Lamartine)

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  • Je vous manque ? Ah bon ! Mais, pour écrire mes c........ du soir, faut que je retrouve la lumière. Je pense l'apercevoir. Alors ?
    Alors, je reviendrai bientôt.

    Quand, ouïs-je ça et là ?
    Bientôt ?
    Et quand, plus précisément ?
    Bientôt, vous dis-je.

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  • « C'est la parole qui est d'or; le silence est de plomb. » (Hervé Bazin)

    « Le silence est la seule chose en or que les femmes détestent. » (Anthony Burgess)

    « Le silence fait plus peur que les cris. » (Jean Cocteau)

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  • « Le bonheur a toujours une pointe de tristesse. » (Daniel Boulanger)

    « Je ne suis pas de ceux qui estiment que les larmes et la tristesse n'appartiennent qu'aux femmes, et que, pour paraître homme de coeur, on se doive contraindre à montrer toujours un visage tranquille. » (René Descartes in « Correspondance, à Pollot, janvier 1641 »)


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  • Voilà ! Ça y est ! Hier, il a fait son entrée dans le système scolaire.

    Après avoir gravi autour de nous durant ces trois années passées, et de sa nounou pendant deux années et demi, nous l'avons confié à un groupe de personnes dont nous n'avons pas encore identifié ni tous les visages, ni toutes les fonctions. Mais, bon ! Question de quelques jours...

    Ce fut hier matin, à dix heures. Attente quelques minutes devant la grille de l'école maternelle. Les enfants, visiblement vêtus de neufs et les cheveux très récemment passés par les ciseaux du coiffeur préféré de leurs parents, attendaient, sagement, aux mains de leur mère et, souvent, de leur père. Quelques pères, caméscope en main, ont profité de l'attente pour immortaliser ce moment rare, cet instant nouveau. Ou pour cacher leurs larmes ! Pas de pleur apparent mais une impression d'émotion planante.
    Dix heures. A l'heure, la directrice, pour ouvrir la grille à tout ce monde ! Dont nous trois. La liste des noms et prénoms inscrits sous l'identité de la maîtresse affichée derrière la porte principale de l'école nous indique la direction de la classe de notre fils. Une liste de trente élèves réunissant un tiers d'enfants en petite section et les deux autres tiers en moyenne section. Et là, il s'est fait remarquer !

    Depuis plus d'un mois, tous les trois, nous étions ensemble, sept jour sur sept et vingt quatre heures sur vingt quatre. Pour lui, plus d'un mois à faire des bêtises, à faire des grimaces. Plus d'un mois à faire le pitre, à faire le clown. Plus d'un mois à se faire remarquer.

    Et hier matin, il s'est fait remarquer ! Il a été le seul à pleurer. Pourtant, il voulait y aller, à l'école. Pour être grand. Pour être désormais un grand. Lui disions-nous. Disait-il aussi puisqu'il fait pipi tout seul depuis la mi-juillet. Malgré cela, dans les bras de sa mère, il a pleuré. Sortie de la classe, en pleurs elle aussi, il a continué de pleurer dans mes bras. Sous les caméscopes de deux papas filmant leur enfant. Et, enfin, dans les bras de la maîtresse, il s'est calmé. Après que je sois sorti, bien sûr.

    Hier soir, nous l'avons récupéré vers dix sept heures. Tout souriant, visiblement heureux de sa nouvelle vie. Du nouvel emploi du temps de sa journée : chanson et histoire écoutées, cantine appréciée, sieste faite, goûter mangé...
    Sauf que, perturbé par cette nouvelle vie, il avait commis des oublis. Où était donc son cartable T'choupi ? Où était donc son doux doudou ? Le cartable ? Au porte manteau de sa classe qu'il nous a fait traverser avec l'assurance de celui qui connaît parfaitement les lieux. Son doux doudou ? Pas dans le petit dortoir où il nous a conduit pour nous montrer le lit qui sera le sien pendant ces neuf mois, mais déposé dans une corbeille dans sa classe. Ouf, sauvés ! Le matériel pour les lendemains est retrouvé.

    Et le lendemain d'hier, c'était ce matin. Et ce matin n'était pas le jour de la rentrée. Ce matin était le premier jour d'un emploi du temps qui deviendra quotidien, habituel. L'emploi du temps de notre fils commençait, ce matin, par la garderie. Nous lui avions dis. Et expliqué que, après quelques minutes de garderie, il retrouverait la maîtresse, sa maîtresse. Arrivé devant la salle affectée à cette activité matinale, le voilà qui font en larmes et demande sa maîtresse. Je lui explique en entrant dans la salle. De plus en plus de pleurs. Et accroche mains et jambes à moi. Heureusement que le jeune fille vient le prendre dans ses bras. J'en profite pour m'éloigner rapidement.

    Manquerait plus qu'il nous fasse ça jusqu'à ses seize ans ! Pendant treize années...
    Parce que, il ne le sait pas encore. Mais, de l'école, il en pris pour treize années ! Treize années au moins...

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