Bribes de conversations entendues, ce matin, dans les transports en commun franciliens.

Face à face, un homme et une femme parlent de leur point commun : la pratique en amateur du jiu jitsu.
Et, mine de rien, avec intelligence et discrétion, la femme interroge son vis-àvis sur l'identité d'une connaissance masculine commune avec qui, tous deux, pratiquent. J'apprend ainsi que, elle et lui (la connaissance masculine commune) ont trois enfants ; que lui est motard ; qu'il est responsable informatique.
Aurait-elle des envies de « rapprochements » ? Dans ma petite tête, je le pense immédiatement.

A la gare suivante, une autre femme s'assoie en face de moi et manipule le dernier numéro du mensuel « Psychologies », celui avec Nathalie Baye en couverture. Immédiatement, elle l'ouvre à la page d'un article intitulé « Je partage mon homme avec sa femme ». Quelques minutes après le départ du train, la voilà qui téléphone à une amie pour lui parler du témoignage couché dans ces pages. C'est ainsi que j'apprends que la femme du magazine se prénomme Valérie. Comme ma voisine d'en face ? Comme sa copine au téléphone ? L'une de ces deux hypothèses doit être vraie puisque ma voisine rigole de ce prénom. D'ailleurs, ma voisine promet de lui préter la revue.
Faut-il en conclure que l'une des deux est concernée par le thème de cet article ? Peut-être la copine ? Dans ma petite tête, je le pense immédiatement.

Aurais-je doublement juste, ce matin ? Je suis parti sous un arc-en-ciel. Alors, ...